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Toyota C-HR ou RAV4, lequel vous faut-il ?

15 août 2022

Essais / Comparatifs

Dans la famille Toyota, je voudrais le C-HR  ou le RAV4 !!! En effet, comme dans le jeu des 7 familles, il est permis, selon ses besoins, d’hésiter entre ces deux représentants du géant mondial automobile nippon. Faisons plus ample connaissance avec chacun d’eux.

Le Toyota C-HR

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Commercialisé en France en 2016 et restylé en 2019, le Toyota C-HR est le premier crossover hybride compact de la gamme Toyota

Pourvu au départ d’une motorisation hybride de 122 ch., il s’est offert, en même temps que son lifting il y a trois ans, un moteur hybride de 184 ch.

Ses mensurations précises ? Elles sont sympathiques !

Une largeur de 1795 mm, pour une longueur de 4 360 mm et une hauteur de 1565 mm. Volume de coffre : 377 l.

Ce Toyota C-HR, quel look !

Des lignes torturées à souhait, et une hauteur de caisse impressionnante qui ne passe pas inaperçue. Un design de manga japonais qui lui donne un aspect agressif.

Dans l’habitacle, la ceinture de caisse relevée se perçoit plus à l’arrière, où la carrosserie cache une grande partie des vitres. À l’avant, la console centrale en position haute donne cependant un intérieur odyssée de l’espace. 

Toyota C-HR, Quelles motorisations ?

La première motorisation développe 122 chevaux de puissance et 142 Nm de couple. 

Le système hybride se compose d’un moteur 1,8l essence combiné à un moteur électrique de 53 kW et 163 Nm. Le C-HR revendique pour cet équipage, une vitesse de pointe de 170 km/h et un 0 à 100 km/h en 11 secondes.

Depuis 2019, le bloc hybride 184 chevaux de la Corolla a fait son apparition sur ce modèle compact. Il marie un bloc essence 2 litres de 152 ch. pour 190 Nm et un moteur électrique de 109 ch. (80 kW) et 202 Nm, ce couple bénéficie d’une boîte CVT. Le 0-100 km/h y est réalisé en 8 secondes, et permet une vitesse maximale de 180 km/h.

Comment fonctionne ce crossover hybride ?

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La batterie du Toyota C-HR affiche 1,31 kWh de capacité. Elle se recharge lors des phases de freinage ou de ralentissement, en récupérant l’énergie cinétique grâce à un générateur la transformant en électricité. 

Celle-ci est ensuite transmise au moteur électrique dans certaines phases, notamment lors des phases de démarrage ou en appui du moteur thermique.

Pour mettre en route la traction électrique, le conducteur peut utiliser le bouton « EV », afin de rouler sans émission pendant deux à trois kilomètres. 

À savoir, en ville, il est possible de conduire jusqu’à 80 % du trajet sans émissions de CO2, mais le moteur thermique doit toutefois s’activer régulièrement.

Quelle consommation pour le Toyota C-HR ?

 En cycle mixte et selon la taille des jantes (17 ou 18 pouces en France), Toyota annonce en norme WLTP pour les motorisations 122 ch. et 184 ch. 119 g/km. La consommation sur cette norme, plus réaliste que l’ancienne, est de 4,8 l/100 km sur le 1.8 l 122 ch. et de 5,3 l/100 km sur le 2 litres.

Le Toyota RAV4

Présentée en 2019, l’actuelle génération de RAV4 est devenue un SUV familial. Il est imposant et spacieux. Particularité, il a désormais abandonné les motorisations purement thermique pour ne proposer que des motorisations hybrides.

Petit retour en arrière

Aux oubliettes le temps du RAV4 à 3 portes équipé d’un hard-top amovible à l’arrière ! Au fil des mues successives, Toyota a fait beaucoup évoluer son SUV pour le rendre plus sérieux, plus mature.

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Avec le temps, le petit SUV des origines a grandi au fur et à mesure des nouveaux besoins de sa clientèle : les jeunes propriétaires des années 90 devenus “quadra” et chargés de famille.

D’une auto relativement compacte, avec une bouille sympathique et rondouillarde, le RAV4 s’est donc transformé en un SUV sûr de lui, statutaire et spacieux.

Extérieur et look du Toyota RAV4

Toyota est capable du meilleur comme du pire au niveau du dessin de ses modèles. Pour sa part le RAV4 s’en sort bien, avec des traits allongés et des arêtes saillantes qui dynamisent vraiment sa silhouette. 

L’agressivité de son look reste consensuelle et sans abus. L’avant relativement plat est doté d’une grande calandre et donne une impression de largeur tandis que le dessin du pare-choc renforce le côté massif de ce SUV, avec un sabot de protection imposant. Le profil est harmonieusement travaillé et se termine sur une partie arrière pointue avec des feux qui ressortent clairement de la carrosserie. Les deux sorties d’échappement ajoutent une petite touche sportive à la poupe.

Sa garde au sol est assez importante (19 cm, soit 4 cm de plus que le C-HR).

Ses mensurations précises ? impressionnantes !

Une largeur de 1855 mm pour une longueur de 4600 mm et une hauteur de 1610 mm. Volume de coffre de 580 l à 1690 l.

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La vie à bord du RAV4. Agréable ou presque !

L’allongement de la partie centrale du châssis est clairement perceptible dans l’habitacle, où l’espace réservé aux passagers avant comme arrière est très correct. 

Les longs trajets ne sont plus à redouter aussi bien à l'avant qu’à l’arrière. 

Le coffre est, lui aussi, vaste, avec 580 litres de capacité annoncée. L’intérieur du RAV4 bénéficie d’une présentation assez classique mais efficace. Un effort sensible a été fait pour simplifier la console centrale, désormais verticale et non plus flottante, et l’écran tactile vient désormais se percher sur la planche de bord, façon tablette. Mauvais point à signaler, cet écran  est un peu loin du conducteur, et fait preuve d’une certaine lenteur un peu désagréable. 

En revanche, il est assez clair au niveau des menus. Le GPS lui, est carrément dépassé par les événements, avec un guidage peu précis et des annonces souvent tardives. Il vaut mieux utiliser Apple CarPlay et Android Auto. Les matériaux employés sont globalement corrects, mais le plastique dur est tout de même bien présent, y compris sur les finitions hautes. On apprécie toutefois que Toyota innove sur les matériaux et utilise par exemple du caoutchouc pour certaines commandes, comme les boutons rotatifs de climatisation.

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Toyota a fait le choix d’équiper son RAV4 d’un rétroviseur intérieur qui peut se transformer en caméra arrière d’une simple pression sur un levier. 

C’est très pratique. Mais attention, l’appréciation des distances en est franchement modifiée.

Les impressions au volant du RAV4.

Toyota ne propose plus que des motorisations hybrides pour son RAV4 : hybride rechargeable, ou bien full-hybride (non rechargeable). Un 4-cylindres essence 2.5 de 177 ch. est installé sous le capot, secondé par deux moteurs électriques.

La puissance cumulée atteint alors 218 ch. sur les roues avant et permet au RAV4 de profiter de bonnes relances tout comme d’accélérations tranchantes. Ce dispositif est accouplé à une boîte CVT qui fait hurler le moteur thermique lorsque l’on enfonce la pédale de l’accélérateur. Mais elle se comporte de façon discrète le reste du temps. 

La transition entre thermique et électrique est imperceptible.

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De simple traction, le RAV4 peut aussi évoluer en transmission intégrale avec l’adjonction d’un troisième moteur électrique à qui est confiée la propulsion des roues arrière. 

La puissance évolue peu, puisque le total passe à 222 ch., en revanche le train arrière peut recevoir jusqu’à 80 % du couple électrique si les conditions d’adhérence le réclament. 

Du coup, ce SUV est à l’aise dans la boue autant que sur la neige, même s’il faut garder en tête qu’il n’est pas fait pour le tout-terrain pur et dur. 

La bonne répartition des masses fait de lui un engin équilibré sur la route. À l’aise même dans les tracés sinueux grâce à des suspensions assez fermes qui limitent un peu les mouvements parasites, le RAV4 n’aime pas pour autant être brusqué. Il offre un confort correct avec par moment quelques trépidations. 

De son côté, la direction est un peu trop souple et manque de remontée d’informations. Enfin, la consommation moyenne annoncée dépasse de très peu les 6 l/100 km. C’est assez remarquable pour un SUV familial qui dépasse 1,6 tonne.

 

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