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Quel avenir pour les véhicules hybrides rechargeables ?

26 mai 2021

Actualités

Le marché des véhicules 100% électrique est limité par le nombre encore insuffisant des infrastructures de recharge. Du coup, l’hybride rechargeable a semblé, jusqu’à présent, pouvoir apporter une réponse plus adaptée à cette situation. 
Grâce à cette technologie, les constructeurs ont pu continuer à offrir une solution reposant sur un plein d’essence, tout en réduisant largement les émissions polluantes de leurs motorisations thermiques.

Toutefois, dans la pratique, la réalité est très différente. 

Selon de récentes enquêtes sur les habitudes des possesseurs de voitures hybrides rechargeables, les résultats de cycle WLTP sont souvent bien éloignés des valeurs réelles, car les propriétaires ne re rechargent pas assez souvent les batteries.

 

Alors de quoi sera fait l’avenir ?

Jusqu’à présent les voitures hybrides rechargeables sont choisies par des personnes soucieuses du climat et qui sont séduites par leur image écologique. 

Pourtant il est de plus en plus démontré qu'elles ne sont pas aussi parfaites que cela pour la préservation de l'environnement. 

Du coup, selon certains experts, elles pourraient même être progressivement supprimées (en tout cas plus tôt que prévu) par les constructeurs automobiles face à de possibles futures règles européennes plus strictes.

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En effet, un projet de règlement sur le financement vert risque d'interdire aux constructeurs de les reconnaître comme "investissements durables" au-delà de 2025, ce qui pourrait rapidement dissuader les constructeurs. Parallèlement, les règles prévues sur les émissions de polluants comme les oxydes d'azote risquent aussi d'augmenter le coût de production de ces voitures.

Les projets de l'Union Européenne sur le sujet des véhicules hybrides rechargeables (PHEV), qui contiennent une batterie électrique et un moteur à combustion, sont clairs. Ils ont pour objectif de raboter la durée d’exploitation prévue au départ pour cette technologie dite de "transition". 

Une durée sensiblement plus courte que celle envisagée par certains grands constructeurs automobiles. L'objectif des réformes envisagées est d'accélérer le passage aux véhicules entièrement électriques afin de permettre d'atteindre les objectifs climatiques. 

Pourtant, cela marquerait un changement radical par rapport aux politiques européennes existantes, telles que les normes de CO2, qui ont considéré les hybrides à égalité avec les voitures entièrement électriques et ont contribué à encourager l'industrie automobile à investir des dizaines de milliards d'euros dans cette technologie.

 

L'interrogation de l'UE

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La majorité des constructeurs automobiles concernés ont programmé de commercialiser des véhicules hybrides rechargeables au moins jusqu'à la fin de cette décennie pour leur permettre de faire la jonction avec les véhicules électriques à batterie (BEV). 

Aujourd'hui, les constructeurs automobiles s’interrogent sur le fait que l'UE semble vouloir stopper prématurément cette transition. 

Ils préviennent que les règles à venir risquent de rendre difficiles la vente de PHEV sur les marchés européens d’ici quelques années seulement, malgré les réticences des consommateurs concernant l'autonomie des voitures entièrement électriques et le manque d'infrastructures de recharge.

Ces nouvelles règles, qui ne sont pour l’instant encore qu’à l’état de projet en cours de rédaction, s'inscrivent dans le contexte d'un changement de position. 

Certains groupes environnementaux de premier plan font pression pour effacer les références vertes des PHEV et supprimer leurs subventions. Ils s’appuient en particulier sur une étude, réalisée par le Conseil international pour le transport propre en septembre 2020.

Cette enquête a révélé que la consommation de carburant et les émissions de CO2 des PHEV sont jusqu'à quatre fois supérieures au niveau pour lequel ils sont approuvés tout simplement parce que les gens ne les rechargent pas assez souvent.

 

L'hybride rechargeable, une excellente technologie

De leur côté, les constructeurs automobiles restent sur leur position. Pour eux, c'est plus une question de pédagogie à réaliser auprès du grand public. I

ls considèrent que les hybrides rechargeables, utilisés correctement avec l'électrique comme source d'énergie principale et la combustion comme appoint, émettent beaucoup moins que les voitures conventionnelles.

Ils ajoutent que les PHEV sont un choix de transition très populaire parmi les consommateurs qui souhaitent voyager de manière plus écologique.

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D’ailleurs, les ventes de PHEV dans l'Union Européenne ont plus que triplé pour atteindre 507 000 véhicules en 2020, soit presque autant que les quelque 539 000 véhicules entièrement électriques vendus pour la même période.

 



Les constructeurs automobiles européens sont divisés sur la question de savoir s'ils doivent continuer à se battre pour les PHEV ou bien s’ils doivent se résoudre à accélérer le passage aux véhicules entièrement électriques et dans le même temps, en parallèle, faire pression pour une meilleure infrastructure de recharge sur le vieux continent.  

Stephan Neugebauer, président de l'Association européenne pour l'initiative des véhicules verts, a déclaré à l’agence d’information Reuters que les améliorations technologiques feront que les futurs PHEV vont dépendre de moins en moins de leur moteur à combustion, ce qui les rendra aptes à la transition verte au cours de la prochaine décennie et même au-delà.  
"Est-ce que tous les clients vont acheter des véhicules 100% électriques dans 10 ans ? Nous ne le pensons pas", a déclaré M. Neugebauer. 

Lui, qui est également directeur de la coopération mondiale en matière de recherche chez BMW le précise: "Pourquoi ? Parce que parfois vous devez faire un voyage de plus longue distance, pour partir en vacances, ou bien vous devez tirer une remorque. Et pour cela, vous avez besoin d'une infrastructure de recharge publique. Et ce sera toujours un problème crucial."

Tout ce que l'on peut prédire de façon certaine, c’est que les mois à venir seront déterminants et vont faire le bonheur des Lobbyistes de tous bords. Alors, qui va en sortir vainqueur ?

 

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